Région sud

Grasse capitale de la parfumerie

Grasse

Grasse c’est une ville qui peut presque être comparée à Draguignan. Reliée physiquement à la ville sous-préfecture du Var par la bien nommée « vieille route de Grasse », la capitale mondiale de la parfumerie partage un peu plus que quelques kilomètres de bitume avec la capitale de l’artillerie.

Avec 10.000 habitants en plus, une gare SNCF (fermée en 1938 et rouverte en 2005) qu’elle a su finalement conserver, un patrimoine culturel et économique qu’elle a su pérenniser, valoriser et promouvoir depuis plus de trois siècles, la ville de Grasse a au moins un point commun avec Draguignan, il se résume en un nom. Isnard.

Maximin Isnard(III) est né à Grasse en 1758. Il est le fils cadet de Maximin Isnard et de Anne Thérèse Fanton, tous deux issues d’anciennes familles de la bourgeoisie grassoise. Il devient lui-même négociant parfumeur à Draguignan avant de créer une manufacture de soie et de savon. Franc-maçon, Maximin Isnard est promoteur de la Loge du Triomphe de l’Amitié à l’Orient de Draguignan.

Les parfums de Grasse classées à l’UNESCO

Après 10 ans de bataille, la ville de Grasse a obtenu son inscription par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité en novembre 2018.

Si Grasse peut se targuer de maîtriser toutes les étapes de la filière parfum avec la culture du jasmin,de la fleur d’oranger, de la tubéreuse, et de la violette, ainsi que la création des assemblages et la commercialisation des flacons. Elle peut aussi se vanter de rester un poids lourd économique, puisque les entreprises de la région brassent 10 % du chiffre d’affaires mondial des senteurs et arômes et ce, malgré une concurrence de pays qui produisent à bas coût, notamment en faisant l’usage de produits synthétiques…

Où manger à Grasse ? Le restaurant « la cigale » (place aux aires). A visiter : le MIP (musée international de la parfumerie) et le Musée d’Art et d’ Histoire de Provence ainsi que les musées gratuits de la maison Fragonard. A découvrir la chapellerie « Lilô chapô » (9, rue Jean Ossola).

Publié le 17 mai 2019