Pendant 36 ans les différents gouvernements se sont passé le relais. « A toi à moi, le bocal d’anchois ». Expression triviale s’il en est, sauf que l’image des anchois est tristement réaliste. Les Français ne sont-ils pas compressés sans aucun répit, appelés à payer toujours plus et à gagner pour les classes moyennes, toujours moins ?
Ce schéma indiquant la courbe de l’évolution de la dette publique de 1979 à 2015, révèle pour le moins une certaine forme de désinvolture. La dette publique n’a jamais cessé d’augmenter…
Selon un rapport du sénat du 9 juin 1999, « les contraintes de l’environnement économique n’expliquent pas la croissance de l’endettement public. Cette conclusion est de nature à susciter une question de fond. Si l’environnement économique a été tel que ses effets sur l’endettement public peuvent être jugés nuls, la légitimité économique des déficits publics établie, en théorie, par leurs effets supposés de relance n’est-elle pas remise en cause à son tour ? ». En clair, la crise n’aurait que peu d’impact sur la dette publique.

Si l’impact des dépenses des collectivités locales semble entrer dans une moindre mesure dans la dette publique de l’état, chacun peut tout de même être interpellé aux heures de « vâches maigres » pour un grand nombre de Français, par certaines dépenses réalisées par les collectivités locales et territoriales ou certains EPCI.
Le trompe-l’oeil des derniers chiffres de la dette publique Française
Article mis à jour le 21/05/19