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Hélisurfaces comment ça marche ?

Création d’ Hélisurfaces

La création d’hélistations spécialement destinées au transport public à la demande peut être autorisée par arrêté du préfet ou par arrêté du préfet maritime de la région maritime concernée. La demande d’autorisation est adressée par le créateur en quatre exemplaires au préfet du département où l’hélistation doit être située ou au préfet maritime concerné. Il est délivré récépissé de la demande.

  • Composition du dossier à joindre à la demande d’autorisation.

– Une note précisant la dénomination et l’usage auquel est destinée l’hélistation, ainsi que les types d’hélicoptères utilisés, les procédures associées et les limitations opérationnelles qui peuvent en résulter.
– L’accord de la personne ayant la jouissance de l’immeuble (terrain ou construction) ou de la plate-forme sis en mer ou du navire où l’hélistation sera installée.
– Une note précisant l’impact sur l’environnement en matière de nuisances sonores, contenant:
– l’état des niveaux sonores avant la mise en place de l’hélistation;
– un état prévisionnel à terme des mouvements journaliers d’hélicoptères;
– l’hélicoptère de référence pourvu d’un certificat de limitation de nuisances et les niveaux sonores prévisibles autour de l’hélistation, au cours des manoeuvres liées à l’atterrissage et au décollage.
– Un plan de situation au 1/25 000 de référence.
– Un extrait de plan cadastral ou document équivalent indiquant:
– l’ emplacement et les dimensions de la bande dégagée et de l’aire de prise de contact de l’hélistation, les axes d’approche envisagés et les voies d’accès
– la cote des obstacles environnants.
– L’avis écrit du maire de la commune sur le territoire de laquelle est située l’hélistation.

Le caractère occasionnel d’utilisation d’une hélisurface résulte : Soit de l’existence de mouvements peu nombreux (sachant qu’une hélisurface est considérée comme occupant en fait un site circulaire de 300 mètres de diamètre) : nombre de mouvements annuels inférieur à 200 et nombre de mouvements journaliers inférieur à 20, (un atterrissage et un décollage constituant deux mouvements). Soit de mouvements relativement nombreux pendant une période courte et limitée. Ce cas correspond à des événements exceptionnels et temporaires, pour des vols de travail aérien susceptibles d’engendrer des dépassements des limitations précitées. L’opérateur de l’hélicoptère ou son représentant doit en informer les autorités préfectorales avant le début des opérations.

Le bruit ?

Le volume sonore des hélicoptères d’aujourd’hui est similaire à celui que l’on peut trouver dans la vie quotidienne. Les avions, les trains, les voitures, les tondeuses à gazon, les motos, les bus, les camions, les tracteurs et les bateaux produisent régulièrement un niveau de bruit plus élevé que les hélicoptères modernes. Des procédures de moindre bruit permettent de réduire encore la signature sonore des hélicoptères lors des phases de décollage et d’atterrissage. Cependant, en cas d’utilisation d’une hélisurface à moins de 150 mètres d’une habitation ou de tout rassemblement de personnes, à l’extérieur des agglomérations, les personnes qui occupent les lieux concernés peuvent demander au préfet de faire cesser les nuisances phoniques répétitives.

Un hélicoptère, ça pollue ?

Moins polluants que certains 4 x 4, les hélicoptères sont principalement motorisés par des turbomachines qui ne rejettent que très peu de polluants gazeux dans l’atmosphère. La majorité d’entre eux provient des hautes températures lors de la combustion du carburant. Le type de carburant utilisé par ces moteurs est de grande qualité. Correctement stockés, distribués et utilisés, il répond à des normes élevées pour l’utilisation de ces combustibles. Les hélicoptères à moteur à pistons produisent quant à eux des émissions comparables à celle des autres véhicules de même puissance (automobiles, camions, bateaux…).

source: http://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/