Après la « manifestation surprise » d’octobre dernier (cf : Var Matin) , il semble que celle qui s’est tenue hier soir à Draguignan dans le cadre de la célébration de Newroz fut beaucoup plus encadrée.
Du quartier Chabran en passant par le boulevard Carnot jusqu’ au boulevard Clémenceau, un cortège portant des torches allumées a pu défiler dans la joie et la sérénité, semble-t’ il encadré par les organisateurs et les forces de polices nationales et municipales.
Si le « pékin moyen » (pour le jeu de mot) ou quidam, a pris l’habitude du nouvel an Chinois et de sa signification, il n’en est pas de même pour le nouvel an Kurde, dont la signification tire malgré tout sa source d’une histoire vieille de 2627 années.
Chaque année, durant la nuit du 20 au 21 mars, les Kurdes allument des feux sur les sommets des montagnes en mémoire du jour de la victoire de Kawa sur le roi Dehak. Symbole de renaissance, ou de résistance lorsqu’elle est fêtée en Turquie, Newroz est une fête a « forte connotation identitaire » (cf : wikipedia), considérée également comme un symbole de la révolution contre la répression, l’affirmation de la paix, de l’amitié et de la solidarité entre les peuples.