Région sud

54e festival de Jazz à Juan les pins

« Musique de l’œil, eau-forte de l’oreille », telle est la belle définition que donne du jazz l’anthropologue et ethnomusicologue André Schaeffner. Cette année encore, « Jazz à Juan » ose prendre des risques, se battre contre les étiquettes, répondre à l’appel de l’avenir, en proposant une affiche à même de séduire et surtout réunir le public le plus large et le plus exigeant possible. Plus que jamais en effet, le jazz continue de s’enrichir de la florissante transmutation des courants qui l’ont parcouru depuis sa naissance ; c’est à ce perpétuel devenir que vous invite, cette année encore, le festival de jazz le plus ancien en Europe.

Il y a ceux que Juan aime depuis toujours, à l’instar de Chick Corea, Stanley Clarke ou George Benson, qui viendra fêter ses noces d’or avec la pinède Gould ; ceux que la pinède a découvert voici déjà quelques années et qu’elle aime comme elle aime Nile Rodgers, Jamie Cullum, Joss Stone, Stacey Kent, Youn Sun Nah, Manu Katché, Stefano Di Battista, Eric Legnini, Richard Bona, Romane, Pierre et Richard Manetti. Et puis ceux aussi que Juan s’apprête à aimer très fort : The Family Stone, Gregory Porter, Beth Hart, Alex Hepburn, Imelda May, Booker T. Jones, Orquesta Aragón, Pedrito Martinez, La Setenta, Jon Regen, Preservation Hall Jazz Band, Naomi Shelton et ses Gospel Queens… Sans oublier bien sûr, last but not least, l’immense Stevie Wonder.

George Benson invité d’honneur du 54e Jazz à Juan

Crooner légendaire, guitariste surdoué, improvisateur de génie, figure incontournable des « dance floors »… La star est protéiforme et son parcours des plus flamboyants. Initié par Wes Montgomery, George Benson enregistre son premier album « The New Boss of Guitar » en 1964, puis entame une carrière solo jalonnée de triomphes. Son talent et ses prestations attirent très vite Miles Davis qui l’associe à la réalisation de l’album « Miles in the sky » en 1967.

Virtuose inégalable, mais aussi chanteur et brillant compositeur, George Benson a signé nombre de succès planétaires (« In flight », « Give me the night » ou « Turn your love around »).

Auteur de plus de 30 enregistrements, récipiendaire d’une bonne dizaine de « Grammy Awards », George Benson a su élégamment surfer entre plusieurs courants musicaux, notamment le jazz, la pop, la soul, voire même le disco et le funk. Sans jamais oublier ses héros de toujours : Wes Montgomery bien sûr, et puis aussi un certain… Django Reinhardt.

A Juan, cette année 2014, il fêtera doublement ses noces d’or : c’est en 1964 que sortit son premier enregistrement, c’est en 1964 également qu’il se produisit pour la première fois, en compagnie de « brother » Jack McDuff, Joe Dukes et Red Holloway.

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A ne pas manquer :  le 11 juillet Chic featuring Nile Rodgers, le 12 juillet George Benson, le 13 juillet Jamie Cullum, le 15 juillet Chick Corea et Stanley Clarke, le 18  juillet Stevie Wonder.

54e Jazz à Juan du 11 au 20 juillet pinède Gould