Jean Aicard, poète, romancier et dramaturge français du XIXe siècle, est né le 4 février 1848 à Toulon. Son œuvre prolifique et variée a marqué la littérature française de son époque et fait partie des références lorsqu’il s’agit d’évoquer la Provence.

Après des études de droit à Aix-en-Provence, Jean Aicard décide de se consacrer entièrement à la littérature. Son premier recueil de poésie, « jeunes croyances », édité par Alphonse Lemerre et publié en 1868, lui vaut une reconnaissance immédiate dans le monde littéraire. Ses poèmes, empreints de romantisme et d’une sensibilité profonde, révèlent son attachement à la nature et à la beauté de la Provence, sa région natale.

Parallèlement à sa carrière de poète, Jean Aicard s’essaie au théâtre notamment avec « le Père Lebonnard » en 1889 ou « le manteau du roi » en 1907.

Extrait du discours de réception de Jean Aicard à l’académie française: « parmi les titres que j’ai pu invoquer en appelant sur moi votre faveur, le plus heureux fut d’avoir eu pour Muse la lumineuse Provence »

Source: Académie Française

Jean Aicard devint en 1894 Président de la Société des gens de lettres, fut reçu à l’académie française le 23 décembre 1909 par Pierre Loti. Il est élu maire de Sollies-ville en 1919.

Jean Aicard décède le 13 mai 1921 à Paris. Il est enterré à Toulon.

Maurin des Maures

Maurin des Maures est un personnage fictif emblématique, créé par Jean Aicard dans son roman éponyme publié en 1908. Ce personnage incarne l’essence même de la Provence et de son terroir, tout en symbolisant la liberté et la résistance à l’oppression. Maurin des Maures est un braconnier au grand cœur, vivant dans les collines escarpées et boisées des Maures. Son mode de vie est en harmonie avec la nature, et il est respecté et craint à la fois par les habitants des villages avoisinants ainsi que par les autorités. Sa figure légendaire est associée à des actions héroïques, telles que la défense des faibles et des opprimés, et la lutte contre les injustices sociales. Au fil des aventures de Maurin des Maures, Jean Aicard dépeint un tableau vibrant de la Provence rurale, de ses coutumes et de ses paysages sauvages.