Tourisme

Et si la Dracenie osait le tourisme équestre ?

Tourisme equestre

Le Conseil Général du Var, dernier rempart « en voie de disparition » au service d’une certaine idée (pour ne pas dire identité) de notre département relançait en 2013, une antienne initiée en 2003, autour du concept du tourisme équestre.

Troisième fédération sportive de France en nombre de licenciés (706 000 en 2012) la Fédération Française d’équitation, maintient ce classement dans le Var où le nombre de licenciés dépasse  les 10 000. Dans le Var, l’équitation se place donc à la 3e position après le Football et le Tennis. Toutefois, ce sport, semble bénéficier de subventions moins importantes que d’autres sports au nombre de licenciés plus modeste. Dommage, car il y aurait pourtant de belles choses à faire.

Activité non polluante, en prise directe avec la nature et relativement tendance, l’équitation  devenue argument touristique, pourrait permettre d’offrir aux autochtones comme aux touristes, une vision différente de notre département, plus adaptée à son histoire et à son environnement.

Source de revenus d’appoint, le développement du tourisme équestre pourrait permettre par exemple à de jeunes agriculteurs d’arrondir leurs fins de mois tout en valorisant leur rôle induit de gardien de la terre. La location de vraies chambres d’hôtes, la synergie avec l’agri-tourisme ou l’oeno-tourisme, l’élevage, les activités artisanales liées au travail du cuir pour les équipements, pourraient être stimulés et générer des retombées économiques durables et valorisantes avec tous les métiers qui y sont rattachés.

Le Var aujourd’hui c’est 250 kms de pistes balisées, notamment dans le massif des maures. En comparaison, la Drôme, avec la « Drôme à cheval » c’est 2500kms de pistes…

Si la volonté politique reste encore hésitante, ce n’ est peut-être qu’ avec le relais des agglomérations et des communes, voire en nouant des partenariats avec des domaines viticoles ou oléicoles,  que le tourisme équestre pourrait prendre véritablement son essor. Et si tel était le cas, la place de l’Homme s’en trouverait certainement grandie.